En 1970 à l'âge de 11ans, il commence la guitare classique avec Henri Martin hélas disparu en 2011.
_«Henri Martin m’a beaucoup aidé dans mes débuts dans le jazz et m’a instillé l’amour de l’harmonie, des mélodies en accords et cette façon de les jouer entre Baden Powell et Joe Pass».
Entre 13 et 16 ans, fortement influencé par les bons guitaristes de rock du moment (Page, Blackmore, Terry Kath...), il joue du Led Zeppelin et du Deep Purple. Belle influence avant ce qu’il nomme un bouleversement. Il y a de quoi!
_«Rapidement ce furent des musiciens comme John Mac-Laughlin, Tal Farlow, George Benson, Pat Martino, Joe Pass, pas tellement évident de les trouver dans les bacs à cette époque! Parallèlement, j’ai joué dans beaucoup de formations de jazz au début des années 80 et j’ai continué de développer les techniques solistes en autodidacte. J’écoutais, relevais beaucoup de musiciens et analysais certains systèmes de quelques compositeurs adorés tels que Bach, Chopin et Ravel. Entre 20 et 23 ans j’allais essayer mes nouveaux plans dans les clubs, surtout au Jimmy, rue de Madrid à Bordeaux, of course! Je jouais régulièrement avec les meilleurs régionaux du moment et par chance, il y en avait d’excellents. J’allais régulièrement montrer mes trouvailles chez Henri la semaine, décidément un vrai père pour moi...»
En 1987, fatigué de tourner en rond, il part au G.I.T. de Los Angeles. Cette première année lui permettra de se reconstruire moralement, de rejouer considérablement avec de bons musiciens et surtout de gagner la reconnaissance de personnes comme Joe Diorio, Allen Hinds ou Sid Jacobs.
Au-delà de maintes remises en questions et autocritiques, amis, élèves et collègues du CIAM (où il enseigne depuis 1991) pensèrent qu’il était temps de laisser traces et témoignages sur la toile. C’est chose faite.